AFRIK’ART

LES TREMPLINS PASSENT LE RELAIS À MANASSÉ

Déterminée à endosser le costume de facilitateur de projet dès qu’une opportunité se présente, notre association a souhaité mettre à l’honneur la Fondation Manassé lors du festival caritatif Afrik’Art.

AfrikArt 2019MANASSE
OVA

 

Notre rôle, c’est aussi de créer des liens solides entre tous les gens de bonne volonté afin que leur énergie et leur dynamisme bénéficient à un maximum d’enfants démunis. C’est avec cet état d’esprit que nous nous sommes rendus à la Cigale le 22 février dernier, lors d’une soirée-évènement concoctée par OVA (Objectif Vivre Autrement), une association étudiante créée en 2001 au sein de la branche parisienne de l’école de commerce INSEEC.

Pour la 11e année consécutive, le festival Afrik’Art réunissait sur scène toute une pléiade de jeunes artistes issus d’univers multiples (chant, danse, comédie, magie, art, web…) pour un spectacle interculturel haut en couleur. Son unique objectif : récolter des fonds pour venir en aide aux orphelins africains les plus en détresse. Sollicités pour être l’association bénéficiaire de l’édition 2019, Les Tremplins Blaise Matuidi ne pouvait honorer cette belle preuve de confiance du fait de son engagement dans d’autres missions, toutes plus énergivores les unes que les autres. Pour autant, hors de question de fermer la porte ou de botter en touche. 

 

LE DOMAINE CARITATIF, C’EST UN SPORT D’ÉQUIPE

 

Heureux de voir autant de jeunes étudiants sensibles et concernés par la misère absolue qui frappe trop d’enfants sur le continent africain, nous avons souhaité présenter la Fondation Manassé aux responsables d’OVA. Partenaire de lutte et voisine sur le plan géographique, elle aussi mérite d’être mise en lumière. Présidée par Mme Junot Da Silva, Manassé est également présente au Congo-Kinshasa depuis de nombreuses années, où elle gère un orphelinat et participe pleinement au soutien de la vie locale.

« Avec la Fondation Manassé, dirigée par une formidable femme de cœur et d’engagement, nous sommes certains de passer le relais à une structure digne de votre confiance », a confié Michel Mayindu (chargé de communication et coordinateur évènementiel des Tremplins) lors d’un discours d’ouverture qui n’a pas manqué d’émouvoir le jeune public de la Cigale. Après l’évocation de l’importance du fond, c’est ensuite la forme des artistes qui a enthousiasmé la salle. Entre les vannes acidulées de Waly Dia, la folie douce de Boris Becker, la magie « Next Gen » de Kader Bueno, le déhanché vertigineux de Salif La Source ou encore la montée en flèche des températures sous l’effet Franglish et Dadju, le 11e opus du festival Afrik’Art a parfaitement rempli sa triple mission : offrir du plaisir, partager les cultures et donner de l’espoir. Voilà qui a du sens.       

 

Auteur de l’article : T. B. M.