L’ORPHELINAT LA GRÂCE VA RETROUVER DES COULEURS

Situé dans la banlieue-est de Kinshasa en RDC, l’orphelinat La Grâce, que nous accompagnons depuis deux ans, avait un besoin urgent d’être rénové. Action, réaction !

Toutes les initiatives prises en faveur des enfants défavorisés sont importantes. Mais certaines sont plus prioritaires que d’autres, à l’image des travaux de réhabilitation que nous avons engagés depuis la mi-novembre pour que l’orphelinat La Grâce bénéficie de conditions de vie descentes. Ancré au cœur du quartier populaire Nzuzi wa Mbombo, dans la localité de Masina, l’établissement perdure depuis près de 20 ans grâce à l’investissement exceptionnel de sa directrice, sœur Victorine Kimpiam, dont le courage et le dévouement n’ont d’égal que son amour pour les enfants qu’elle a en charge.

En 2016, alors que les Tremplins Blaise Matuidi avait confié une mission de repérage au CERJS (Conseil pour l’Encadrement et la Réinsertion des Jeunes par le Sport), son partenaire local à Kinshasa, nos membres avaient été avertis de l’état de délabrement avancé et préoccupant de ses bâtiments, rendant l’orphelinat plus vulnérable que beaucoup d’autres. C’est ainsi qu’a débuté notre soutien, avec l’envoi régulier de produits de première nécessité, de vêtements et de denrées alimentaires, entrecoupé de plusieurs déplacements afin de vérifier sur place l’impact positif de notre nouvelle collaboration. Très vite, nous nous sommes rendu compte qu’il fallait aller encore plus loin en programmant un réaménagement des locaux, tant la vétusté alarmante de l’orphelinat mettait en péril le quotidien de la soixantaine d’enfants qui y vivent, ainsi que celui de leurs bienfaiteurs. 

 

 

SUIVEZ L’ÉVOLUTION DES TRAVAUX

SUR NOS RÉSEAUX SOCIAUX !

Sanitaires obsolètes et défaillants, dortoirs insalubres, toitures délabrées et perméables… Devant l’urgence, il fallait rapidement intervenir. Ainsi, après avoir pris le temps de mettre en place le « plan d’attaque » le plus efficace possible, les travaux ont débuté ce 19 novembre sous le contrôle bienveillant de Jean de Dieu Mopembe, le directeur du CERJS, et de Jean-René Nsakala, chargé de l’exécution et du suivi des opérations. Sans oublier l’aide précieuse des bénévoles locaux, de Baudrick Kuvutu, Gustave, Tendresse, Christian, M. Costa et tous les autres, sans qui nos efforts n’auraient pas la même résonance sur place. Afin d’assurer une remise à niveau globale des conditions de vie, nous avons également acheté le matériel qui nous semblait indispensable au bon fonctionnement de l’établissement, dont un nouveau stock de literie qui permettra désormais un chaque enfant d’avoir son propre lit. De plus, nous avons récemment fait partir par bateau un container rempli de vêtements, de chaussures et d’autres produits nécessaires qui seront livrés courant décembre. 

Pendant la durée du chantier, soit environ une dizaine de jours, nous vous proposons de suivre l’évolution des travaux sur nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram). Tandis que, sur le site « TBM », nous ferons un bilan complet des réalisations début décembre. Au terme d’une action menée tambour battant et qui, nous l’espérons de tout cœur, illuminera un peu plus encore les visages de ces dizaines d’enfants qui méritent eux aussi d’entretenir l’espoir d’un avenir meilleur.     

Auteur de l’article : T. B. M.